Rechercher un mot
-
Articles récents
- À TRAVERS LES YEUX DU SAUVEUR, TOUTE LA FAMILLE HUMAINE PARTAGE SON SANG (Constitution 4)
- C’EST À TRAVERS LES YEUX DU SAUVEUR CRUCIFIÉ QUE L’ON VOIT LES GENS (Constitution 4)
- À TRAVERS LES YEUX DE NOTRE SAUVEUR CRUCIFIÉ, NOUS NOUS VOYONS COMME IL NOUS VOIT (Constitution 4)
- C’EST UNIQUEMENT PAR LA CROIX QUE NOUS POUVONS ÊTRE D’AUTHENTIQUES PÈLERINS DE L’ESPÉRANCE (Constitution 4)
- VIVRE LE CHRIST JESUS CRUCIFIÉ (Constitution 4)
Commentaires récents
- hugues hugues CHELMI dans J’ALLAI À LIVERPOOL OÙ M’ATTENDAIT UN AUTRE GENRE DE MERVEILLE
- Gérard Boudreault dans EUGENE DE MAZENOD : LA COMMUNICATION DE NOTRE PERE AVEC SES NOMBREUX ENFANTS
- Jean GOUDMAND dans PRIE COMME SI TOUT DÉPENDAIT DE DIEU – TRAVAILLE COMME SI TOUT DÉPENDAIT DE TOI.
- Marie-Paule Trichereau dans RÉCEPTION DE CES RÉFLEXIONS PAR COURRIEL
- mars dans NOUS CÉLÉBRONS AVEC BEAUCOUP DE JOIE ET DE GRATITUDE LE 196E ANNIVERSAIRE DE L’APPROBATION PAPALE DE NOS CONSTITUTIONS ET RÈGLES EN TANT QUE MISSIONNAIRES OBLATS DE MARIE IMMACULÉE !
Archives
Méta
À TRAVERS LES YEUX DU SAUVEUR, TOUTE LA FAMILLE HUMAINE PARTAGE SON SANG (Constitution 4)
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
C’EST À TRAVERS LES YEUX DU SAUVEUR CRUCIFIÉ QUE L’ON VOIT LES GENS (Constitution 4)
La croix de Jésus est au coeur de notre mission. Comme l’Apôtre Paul, nous prêchons «Jésus Christ et Jésus Christ crucifié» (1 Co 2, 2). Si nous portons «en notre corps les souffrances de mort de Jésus» , c’est dans l’espérance «que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps» (2 Co 4, 10). À travers le regard du Sauveur crucifié nous voyons le monde racheté de son sang, dans le désir que les hommes en qui se poursuit sa passion connaissent eux aussi la puissance de sa résurrection (cf. Ph 3, 10). (Constitution 4)
En tant que coopérateurs du Sauveur, nous sommes invités à regarder les gens à travers ses yeux. Eugène est un bon pédagogue pour nous. Dans son premier sermon de carême à Aix en Provence, il s’est adressé à ses auditeurs, les pauvres :
Venez maintenant apprendre de nous ce que vous êtes aux yeux de la foi.
Pauvres de Jésus-Christ, affligés, malheureux, souffrants, infirmes, couverts d’ulcères, etc., vous tous que la misère accable, mes frères, mes chers frères, mes respectables frères, écoutez-moi.
Vous êtes les enfants de Dieu, les frères de Jésus-Christ, les héritiers de son royaume éternel, la portion choisie de son héritage…
… que vos yeux percent une fois les haillons qui vous couvrent, il est au-dedans de vous une âme immortelle faite à l’image de Dieu qu’elle est destinée de posséder un jour, une âme rachetée au prix du sang de Jésus-Christ, plus précieuse aux yeux de Dieu que toutes les richesses de la terre, que tous les royaumes du monde, une âme dont il est plus jaloux que du gouvernement de l’univers entier.
Notes pour la première instruction dans l’église de la Madeleine, E.O. XV n. 114
Quelle différence cela ferait si nous nous entraînions à voir tout le monde à travers la lentille des yeux du Sauveur crucifié !
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
À TRAVERS LES YEUX DE NOTRE SAUVEUR CRUCIFIÉ, NOUS NOUS VOYONS COMME IL NOUS VOIT (Constitution 4)
La croix de Jésus est au coeur de notre mission. Comme l’Apôtre Paul, nous prêchons «Jésus Christ et Jésus Christ crucifié» (1 Co 2, 2). Si nous portons «en notre corps les souffrances de mort de Jésus» , c’est dans l’espérance «que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps» (2 Co 4, 10). À travers le regard du Sauveur crucifié nous voyons le monde racheté de son sang, dans le désir que les hommes en qui se poursuit sa passion connaissent eux aussi la puissance de sa résurrection (cf. Ph 3, 10). (Constitution 4)
As-tu déjà réfléchi à ce que Jésus-Christ a vu pendant les heures passées sur la croix ? Comment a-t-il regardé les gens autour de lui ?
Eugène a fait cette expérience lorsque ses yeux ont rencontré ceux de Jésus crucifié, et sa vie a changé:
Puis-je oublier ces larmes amères que la vue de la Croix fit couler de mes yeux un Vendredi Saint. Ah! elles partaient du cœur, rien ne put en arrêter le cours, elles étaient trop abondantes pour qu’il me fût possible de les cacher à ceux qui comme moi assistaient à cette touchante cérémonie. J’étais en état de péché mortel et c’était précisément ce qui occasionnait ma douleur.
Mais ensuite, le regard miséricordieux et guérisseur du Sauveur a permis à Eugène de s’exclamer :
Jamais mon âme ne fut plus satisfaite, jamais elle n’éprouva plus de bonheur; c’est qu’au milieu de ce torrent de larmes, malgré ma douleur, ou plutôt par le moyen de ma douleur, mon âme s’élançait vers sa fin dernière, vers Dieu son unique bien dont elle sentait vivement la perte.
Journal de retraite, décembre 1814, O.W. XV n.13
À travers les yeux de son Sauveur crucifié, Eugène décrit cette expérience en d’autres mots :
Méditation de l’enfant prodigue. Hélas! il n’en fut jamais à qui cette parabole s’applique mieux qu’à moi…
Pensais-je seulement à revenir à mon père, à ce bon père dont j’avais éprouvé si souvent l’excessive tendresse? Non, il fallut que lui-même, mettant le comble à ses bienfaits, vint m’enlever, m’arracher à mon insouciance, ou plutôt vint me sortir du bourbier où j’étais enfoncé et dont il m’était impossible de me tirer moi-même. A peine formais-je parfois le désir de quitter mes haillons pour être de nouveau revêtu de la robe nuptiale.
Notes de retraite avant son ordination, décembre 1811, O.W. XIV n.95
À travers les yeux de son Sauveur crucifié, Eugène a proclamé :
Heureux, mille fois heureux qu’il ait, ce bon Père, malgré mon indignité, déployé sur moi toute la richesse de ses miséricordes.
Journal de retraite, décembre 1814, O.W. XV n.130
RÉFLEXION
Lorsque les yeux du Sauveur crucifié et mes yeux se rencontrent, que se passe-t-il… ?
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
C’EST UNIQUEMENT PAR LA CROIX QUE NOUS POUVONS ÊTRE D’AUTHENTIQUES PÈLERINS DE L’ESPÉRANCE (Constitution 4)
La croix de Jésus est au coeur de notre mission. Comme l’Apôtre Paul, nous prêchons «Jésus Christ et Jésus Christ crucifié» (1 Co 2, 2). Si nous portons «en notre corps les souffrances de mort de Jésus» , c’est dans l’espérance «que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps» (2 Co 4, 10). (Constitution 4)
Ceux qui nous entourent peuvent se lasser de nos belles paroles, ils veulent VOIR et expérimenter le mystère pascal en nous et à travers nous. Si la croix de Jésus-Christ est vraiment au centre de notre vie, on la verra automatiquement.
Fréquemment, nous avons tendance à nous focaliser partiellement sur la croix et à oublier que la croix est la porte qui s’ouvre sur la résurrection et la plénitude de la vie. « Prendre notre croix » chaque jour est une invitation à reconnaître la souffrance de Jésus-Christ dans notre propre souffrance, son accompagnement dans tout ce qui est sombre et douloureux dans nos vies, jusqu’à crier, avec lui : « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Néanmoins, parce que la croix et la résurrection sont au cœur de notre vie et de notre mission, « c’est avec l’espoir que la vie de Jésus, elle aussi, peut être vue dans notre corps. » Ce n’est qu’à travers la croix que nous pouvons être de véritables pèlerins de l’espérance, des témoins de la vie nouvelle et des possibilités de la certitude de la promesse de notre Sauveur : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
VIVRE LE CHRIST JESUS CRUCIFIÉ (Constitution 4)
« To live Christ Jesus crucified » est le titre donné à la Constitution 4 dans la version anglaise des Constitutions et Règles. Dans la version française, il s’agit simplement de « Jésus Christ crucifié ». Je pense cependant que l’anglais rend bien compte de ce que signifie la mise en pratique de l’affirmation selon laquelle « la croix de Jésus-Christ est au cœur de notre mission. » Eugène nous donne un aperçu de la façon de procéder en utilisant l’image d’un peintre. Lorsqu’il était séminariste, il a écrit :
Se conformer à Jésus-Christ:
Similitude du peintre qui copie un modèle.
Il le place dans le meilleur jour,
il le regarde attentivement,
il le fixe,
il tâche d’en imprimer dans son esprit l’image,
il trace ensuite sur le papier ou sur la toile quelques traits qu’il rapproche de l’original
il les corrige s’ils ne sont pas exactement conformes, autrement il continue…
Livre d’exercice non publié, dans les Archives OMI à Rome
Eugène ne vise pas à se transformer lui-même comme l’exacte reproduction photographique de Jésus le Sauveur. Cela est irréaliste et impossible. Comme un artiste, la spiritualité d’Eugène consiste à se centrer avec intensité sur le modèle, et à permettre alors que ce modèle s’exprime lui-même à travers la vision de l’expérience et de la compréhension de l’artiste concernant la personne humaine et le monde dans lequel il vit.
Eugène invite chacun d’entre nous, membres de sa famille charismatique, à suivre son exemple et à devenir des artistes.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
LA CROIX DE JESUS EST AU COEUR DE NOTRE MISSION (Constitution 4)
La croix de Jésus est au coeur de notre mission. (Constitution 4)
Après avoir examiné notre appel et notre réponse dans les constitutions 1 et 2, nous passons maintenant à la constitution 4 qui est le pivot de notre vocation en tant que chrétiens dans la famille oblate.
Le parcours de conversion d’Eugène nous est bien connu, et il n’est donc pas surprenant de comprendre que la croix était au centre de sa vie et de sa mission – et de la nôtre.
Le chemin spirituel d’Eugène est résumé dans notre Constitution 59, qui se réfère à nos novices, mais qui s’applique à chacun d’entre nous, aujourd’hui :
L’étape du noviciat se termine par cet acte libre et plein de foi qu’est l’engagement dans la Congrégation. Après avoir fait l’expérience de l’amour du Père en Jésus, le novice consacre sa vie à rendre visible cet amour; il confie sa fidélité à celui dont il partage la croix et espère les promesses.
Ensuite, la Constitution 63, reprend la même idée :
La croix oblate, reçue au jour de la profession perpétuelle, nous rappellera sans cesse l’amour du Sauveur, qui désire attirer à lui tous les hommes et nous envoie comme ses coopérateurs.
Ce qui est dit de la croix dans les premiers vœux des novices et l’oblation à vie des post-novices, s’applique à la vocation de chaque membre de la famille charismatique oblate : en effet, la croix de Jésus-Christ est au centre de notre vie, de notre spiritualité!
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
L’OBLATION DU BIENHEUREUX PAUL THOJ XYOOJ, CATÉCHISTE LAÏC
S’efforçant de le reproduire dans leur vie, ils se veulent obéissants au Père, même jusqu’à la mort, et se mettent au service du peuple de Dieu avec un amour désintéressé. Leur zèle apostolique est soutenu par le don sans réserve de leur oblation, une oblation sans cesse renouvelée dans les exigences de leur mission. (Constitution 2)
C’est l’idéal mazenodien qui incite les Oblats, dans un amour désintéressé, à tout donner au peuple en tant que coopérateurs du Sauveur – même jusqu’à la mort. Le bienheureux Joseph Cebula, les martyrs oblats d’Espagne et du Laos ont été reconnus par l’Église comme martyrs. Ce ne sont pas les seuls martyrs oblats – il y en a quelque 200 qui sont morts à cause de leur ministère. En Espagne, nous avons un laïc, le bienheureux Cándido Castán, qui a été mis à mort avec le groupe des martyrs oblats.
Aujourd’hui, cependant, je voudrais mettre en lumière un laïc, en danger d’être oublié, que je considère comme l’un des « saints patrons » de nos membres laïcs de la Famille charismatique.

Paul Thoj Xyooj fut captivé par cette vision et devint associé aux Oblats, partageant leur suprême oblation du martyre.
Né en 1941, fils d’un chef local dans la Province de Louang Prabang, il était dans le premier groupe de catéchumènes des missionnaires Oblats récemment arrivés. À l’âge de 16 ans, il exprima s0n désir de devenir prêtre, et fréquenta le petit séminaire. Réalisant que cet appel était pour le mariage et non pour la prêtrise, il laissa le séminaire et devint catéchiste et travailla avec les oblats parmi le peuple Hmong – étant inestimable en connaissant le langage que les missionnaires s’efforçaient d’apprendre. Sa foi simple mais contagieuse, comme en témoigne l’un des témoins en rapportant son enseignement:
« Vous êtes des personnes ayant le péché originel, alors vous êtes des pécheurs, et nous allons vivre seulement un temps sur cette terre car nous allons mourir et redevenir terre. Cependant, Dieu nous aime beaucoup, il ne nous a pas abandonnés ; c’est pourquoi il nous a envoyé son Fils unique Jésus, qui a été crucifié pour porter tous nos péchés. Il a été enterré trois jours seulement, et il est ressuscité. Il est avec son Père au ciel. Jésus va revenir pour les croyants afin de les ressusciter comme il a été ressuscité. Alors tous les hommes seront beaux et les femmes belles, tout le monde en bonne santé, et ils auront la vie éternelle. Ils vivront avec Dieu au Paradis, avec amour, comme les oiseaux qui volent dans le ciel, sans avoir à travailler mais en ayant à manger et de quoi se vêtir pour l’éternité. »
Paul-Thoj-Xyooj accompagna le Père Mario Borzaga dans ses périples missionnaires parmi les pauvres dans les villages et fut capturé par les rebelles. Refusant d’abandonner l’Oblat, lui aussi subit la mort du martyre. Membre de la Famille Mazenodienne dans la vie, il devrait être béatifié bientôt, ensemble avec 6 Oblats, et il continuera d’être un exemple d’avoir vécu héroïquement notre vision de fondation et un intercesseur pour tous les membres de la famille universelle d’Eugène dans notre effort pour vivre notre oblation.
Des témoins ont rapporté ses derniers moments comme il plaidait auprès des rebelles de ne pas tuer le Père Borzaga:
« il est un très bon prêtre, très gentil pour tout le monde ; il ne fait que de bonnes choses ! » Mais eux n’ont pas voulu le croire. Il a dit alors : « Je ne pars pas, je reste avec lui ; si vous le tuez, tuez moi aussi. Là où il sera mort, je serai mort, et là où il vivra, je vivrai. » Les rebelles ont répondu : « Tu es vraiment têtu, tu veux donc mourir aussi ? » Il a répondu « Oui ! », et c’est ainsi qu’ils les ont tués tous les deux. »
Bienheureux Paul Kyooj, priez pour nous.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
LE DON SANS RÉSERVE DE NOTRE OBLATION (Constitution 2)
S’efforçant de le reproduire dans leur vie, ils se veulent obéissants au Père, même jusqu’à la mort, et se mettent au service du peuple de Dieu avec un amour désintéressé. Leur zèle apostolique est soutenu par le don sans réserve de leur oblation, une oblation sans cesse renouvelée dans les exigences de leur mission. (Constitution 2)
En méditant la croix le vendredi saint, Eugène a été submergé par l’amour de Dieu qui a tout donné pour lui. La réponse de ce jeune homme a été l’oblation : tout donner à Dieu :
Quelle plus glorieuse occupation que de n’agir en tout et pour tout que pour Dieu, que de l’aimer par-dessus tout, que de l’aimer d’autant plus qu’on l’a aimé trop tard.
Notes de retraite, décembre 1814, E.O. XV n.130
L’oblation est devenue la caractéristique centrale de sa vie en tant que person, en tant que prêtre, en tant que fondateur, en tant que supérieur général et en tant qu’évêque.
J’ai toute ma vie désiré mourir victime de la charité. Vous savez que cette couronne me fût enlevée des les premières années de mon ministère. Dieu avait ses desseins puisqu’il voulait me charger de donner une nouvelle famille à son Église…
Lettre d’Eugène à Henri Tempier, 12 septembre 1849, E.O. X n.1018
C’est cet esprit que tous les membres de la famille oblate sont appelés à absorber et à assimiler :
Notre Seigneur Jésus-Christ nous a laissé le soin de continuer le grand œuvre de la rédemption des hommes. C’est uniquement vers ce but que doivent tendre tous nos efforts; tant que nous n’aurons pas employé toute notre vie et donné tout notre sang pour y réussir, nous n’avons rien à dire; à plus forte raison quand nous n’avons encore donné que quelques gouttes de sueur et quelques minces fatigues.
Lettre à Henri Tempier, le 22 août 1817, E.O. VI n. 21
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
IL NE DOIT Y AVOIR AUCUNE RÉSERVE DANS LE DON DE NOUS-MÊMES À DIEU (Constitution 2)
S’efforçant de le reproduire dans leur vie, ils se veulent obéissants au Père, même jusqu’à la mort, et se mettent au service du peuple de Dieu avec un amour désintéressé.(Constitution 2)
Les paroles d’Eugène au jeune frère Charles Baret, qui venait de prononcer ses vœux perpétuels :
Accoutumez-vous de bonne heure, mon cher enfant, à avoir une confiance en Dieu sans réserve. Il faut être tout à fait généreux avec un si bon Père qui est en même temps si grand et si puissant. Point de réserve quand on se donne à lui. Il connaît vos besoins, il connaît les désirs légitimes de votre cœur, il n’en faut pas davantage. Il veut avec raison que nous nous estimions si honorés, que nous soyons si heureux d’être admis dans le secret de l’intimité de ses disciples privilégiés, qu’en échange et par reconnaissance nous nous donnions à lui sans réserve et sans conditions… Vous vous êtes consacré à Dieu, à son Église, à la Congrégation….
Lettre au Frère Charles Baret, à Notre Dame de L’Osier, le 18 août 1843
Les paroles de saint Eugène restent pertinentes pour nous tous, quelle que soit la situation dans laquelle nous répondons à l’amour du Sauveur. Dans la famille charismatique d’aujourd’hui, constituée autour du charisme d’Eugène, tout acte de dévouement à Dieu et de service au prochain est un acte d’oblation.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
LE LAISSER VIVRE EN NOUS (Constitution 2)
Mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu» (Rm 1, 1) les Oblats abandonnent tout à la suite de Jésus Christ. Pour être ses coopérateurs, ils se doivent de le connaître plus intimement, de s’identifier à lui, de le laisser vivre en eux. S’efforçant de le reproduire dans leur vie (Constitution 2)
Eugène nous a définis comme des « coopérateurs » de Jésus-Christ et nous a demandés :
Insistez aussi pour faire connaître Jésus-Christ et le faire aimer. Parlez souvent de ce divin Sauveur et de tout ce qu’il a fait pour sauver les hommes. Faites leur prendre la résolution de ne jamais passer un jour sans prier.
Lettre au Père Jean Viala, 17 janvier 1849, EO IV (Afrique) n 4
Le catéchisme avec lequel nous avons grandi contenait la question suivante : « Pourquoi Dieu m’a-t-il créé ? » La réponse était : pour le connaître, l’aimer et le servir. Notre Règle exprime le même sentiment dans un langage dynamique :
– « Le connaître plus profondément », au sens biblique, signifie avoir une relation de communion avec Jésus.
– « S’identifier à lui » signifie faire partie de sa cause, nous considérer comme liés à sa mission de salut. Nous voulons reproduire le modèle de sa vie.
– Le laisser vivre en nous » fait référence à Matthieu 20,28 : “Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” – vivant en nous et faisant de nous ses instruments missionnaires.
LA PRIÈRE DE JÉSUS POUR NOUS
“Ce n’est pas seulement pour eux que je te prie ; c’est aussi pour ceux qui croiront en moi grâce à leur parole. Je te demande qu’ils soient tous un. Comme toi, Père, tu es en moi et comme moi je suis en toi, qu’ils soient un en nous pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme toi et moi nous sommes un, moi en eux et toi en moi. Qu’ils soient parfaitement un et qu’ainsi le monde puisse reconnaître que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les aimes comme tu m’aimes !.” (Jean 17,20-23)
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire