J’AI PRIS DES PRECAUTIONS POUR LAISSER L’ESPRIT DE DIEU AGIR EN TOI

Plein de respect pour l’œuvre de Dieu dans le jeune Marcou, Eugène lui a promis son soutien quand il a répondu à l’appel de Dieu :

Maintenant, autant j’ai mis de précaution pour laisser agir l’esprit de Dieu en toi, sous la direction des hommes infiniment respectables en qui tu avais mis ta confiance,
autant je mettrai d’empressement à seconder ta vocation puisqu’elle te conduit à un état encore plus parfait et qu’elle doit t’assurer une plus grande récompense.

Lettre à Jacques Marcou, novembre-décembre 1821, EO VI n 78

Je rends grâce à mon Dieu chaque fois que j’évoque votre souvenir: toujours, en chaque prière pour vous tous, c’est avec joie que je prie, à cause de la part que vous prenez avec nous à l’Évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant. Telle est ma conviction: Celui qui a commencé en vous une œuvre excellente en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour de Jésus Christ.

Philippiens 1,3

 

« Tomber amoureux de Dieu est la plus belle de toutes les romances ;
Le chercher, la plus belle des aventures ;
Le trouver, le plus grand accomplissement humain. »   Saint Augustin

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Une réponse à J’AI PRIS DES PRECAUTIONS POUR LAISSER L’ESPRIT DE DIEU AGIR EN TOI

  1. Denyse Mostert dit :

    Au fil des jours, Jacques Moreau a vécu un discernement. À la manière de Paul, il peut maintenant dire : « J’ai été saisi par le Christ », Il lui reste à « poursuivre sa course pour saisir ». (Ph 3.12)

    Moment de vérité qui touche profondément le Fondateur. Certain de n’avoir influencé en rien la décision du jeune aspirant, il peut à présent l’accompagner dans une direction jusque là confiée à d’autres. Et il promet : « Maintenant, autant j’ai mis de précaution pour laisser agir l’esprit de Dieu en toi… autant je mettrai d’empressement à seconder ta vocation… »

    Connaissant tant soit peu le Fondateur, on peut voir dans ces mots la promesse d’un grand soutien pour aider Jacques Moreau à devenir un prêtre selon le cœur de Dieu.
    J’y vois la direction d’un homme déjà mûri par l’expérience, d’un croyant qui a su voir Dieu à travers les évènements, d’un religieux qui vit avec persévérance l’oblation faite une fois pour toutes.

    Mais Eugène de Mazenod, c’est aussi le père aimant, l’homme amoureux de la vérité, le méridional aux réflexes parfois prompts et aux repentirs sincères.

    Tant de choses encore à découvrir encore dans cette riche nature entièrement tournée vers Jésus Christ et ses pauvres ! Le tout sur fond de confiance mutuelle…

    Heureux Jacques Moreau de suivre un tel directeur spirituel ! Heureux aussi nous qui apprenons saint Eugène au fil des jours !

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