Après la morte d’Eugène, les Oblats ont convoqué un chapitre général en 1861. Pendant la session d’ouverture, deux doyens de la Congrégation ont pris la parole : le père Tempier et l’évêque Guibert.
Tempier ouvrit le Chapitre Général en déclarant sa conviction concernant Eugène :
Cet homme vénérable n’est plus parmi nous mais son esprit continue à vivre à jamais dans le cœur de ses enfants.
Guibert évoquait les mêmes sentiments :
Oui, notre père est mort, mais notre Mère nous reste. Je la considère comme étant immortelle, elle vivra grâce à l’esprit du fondateur.
Fabre, élu en tant que successeur, conclut le Chapitre par ces mots :
Je sens la présence de notre père bien-aimé, il ne nous a pas abandonnés.
J’étais à son chevet lorsque sa fin était proche et je lui ai dit : « Vous serez toujours parmi nous » . « Oui », me répondit-il. Et il a tenu sa promesse.
Il reste parmi nous par la Sainte Règle qu’il nous a laissée et qui est l’expression de son amour pour Dieu et pour le salut des âmes. C’est le testament glorieux de son grand cœur et, en l’observant, nous y trouverons notre force.
1861 – Au Chapitre général qui suit la mort d’Eugène de Mazenod, l’émouvante profession de foi du Père Henri Tempier. « Cet homme vénérable n’est plus parmi nous mais son esprit continue à vivre à jamais dans le cœur de ses enfants»…
Et l’émouvant souvenir du P. Fabre, le successeur d’Eugène. «J’étais à son chevet lorsque sa fin était proche et je lui ai dit : « Vous serez toujours parmi nous ». « Oui », me répondit-il. Et il a tenu sa promesse. »
« Oui, notre père est mort, mais notre Mère nous reste. Je la considère comme étant immortelle, elle vivra grâce à l’esprit du fondateur ». dira à son tour l’évêque Guibert.
Des paroles qui ramènent à d’autres prononcées par celui-là qui s’en allait vers une mort certaine. «Et moi, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde ». (Mtt 16.20) Les disciples l’ont compris : Jésus serait à jamais vivant dans son Église.
Église et Congrégation ont besoin de nous pour que continue à vivre cette communion des saints. À chacun d’y apporter sa touche personnelle. On appelle cela fidélité à notre vocation de chrétien.