MÊME DANS LA MALADIE, TOUTES LES CHOSES TRAVAILLENT POUR LE BIEN DE CEUX QUI AIMENT DIEU

Comme Marius Suzanne était convalescent et se relevait de sa maladie, Eugène l’encourage avec l’invitation de transformer son repos forcé en un temps de concentration spirituelle et de croissance. Combien de consolations cherchons-nous et reconnaissons-nous dans nos propres moments de fatigue et de maladie?

…Il faut prendre patience, les forces ne reviennent que peu à peu; console-toi avec Dieu de la nécessité de ne pouvoir pas faire tout ce que tu voudrais pour sa gloire.
Il n’y aura rien de perdu si tu profites de cette inaction involontaire pour travailler à ta propre perfection; tu sais que les objets extérieurs t’en avaient détourné..

Lettre à Marius Suzanne, le 7 mars 1827, EO VII n 264

 

“Nous savons qu’avec ceux qui l’aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu’il a appelés selon son dessein.”   Romains 8:28

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1 réponse à MÊME DANS LA MALADIE, TOUTES LES CHOSES TRAVAILLENT POUR LE BIEN DE CEUX QUI AIMENT DIEU

  1. Denyse Mostert dit :

    Lettre à Marius Suzanne, le 7 mars 1827

    L’état de Marius Suzanne s’améliore mais probablement pas assez vite à son goût. En deux petits paragraphes porteurs de sens, Eugène de Mazenod va s’efforcer de soutenir le convalescent. Il y a d’abord les mots pleins d’affection d’un père qui sait l’impatience du jeune missionnaire : « …Patience, les forces ne reviennent que peu à peu ». Et de lui proposer de « se consoler avec Dieu… »

    Nous voici loin des formules pieuses stéréotypées. L’inaction forcée est-elle le grand tourment du P. Suzanne ? Eugène lui suggère une façon magistrale de la contrer. « Il n’y aura rien de perdu si tu profites de cette inaction involontaire pour travailler à ta propre perfection… »

    Eugène ne serait pas lui-même s’il passait sous silence l’épisode du Calvaire où il s’est senti obligé de relever Marius Suzanne de ses fonctions. « Les objets extérieurs t’en avaient détourné… », continue-t-il toujours au sujet de la perfection du convalescent… De prime abord, voici un rappel qui peut paraître inutile et même douloureux à celui qui émerge d’une maladie grave.

    Pourtant évoquer une fois encore le triste événement pour le confier définitivement au Seigneur ne fait-il pas partie du processus de guérison ? Il faut se rappeler le « tout-pour-Dieu » d’Eugène de Mazenod et de ses Oblats. Le retour est évident : le Dieu de miséricorde à qui ils ont voué leur vie ne peut que répondre à la confiance de ses enfants.

    Comme il est bon aussi de constater une fois de plus combien foi et humanité confondues forment chez notre Fondateur le caractère tout d’une pièce que avons appris à connaître.

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