LA CONGRÉGATION DES JEUNES DEVIENT LA PREMIÈRE A UTILISER LA MAISON DE LA MISSION À AIX EN PROVENCE

Nous continuons le récit des débuts de la maison à Aix en Provence – le lieu de la naissance de tant d’aspects importants de notre charisme. Les jeunes ont été les premiers à utiliser le bâtiment. Les laïcs ont donc été ceux qui ont préparé la voie pour l’arrivée des missionnaires ! Pendant près de trois ans, Eugène a donné la plus grande part de son temps et de son énergie aux jeunes, et les résultats en étaient de plus en plus visibles : dans ce cas, ils apparaissent dans leur dévotion Eucharistique et leur vie de prière.

Le chœur qui doit servir de chapelle à la Congrégation a été tellement profané pendant la Révolution qu’il a fallu le faire bénir.
Cette bénédiction a eu lieu aujourd’hui très solennellement en présence de toute la Congrégation. M. l’abbé Beylot, vicaire général capitulaire, y a célébré ensuite la première Messe à laquelle un très grand nombre de congréganistes ont eu le bonheur de communier.
Le très saint Sacrement est resté toute la journée dans le tabernacle, et il en sera ainsi tous les dimanches. L’adoration a été perpétuelle tout le jour. Les congréganistes se relevaient de demi-heure en demi-heure devant le saint Sacrement. Le soir on a dit les Vêpres solennelles. On a exposé ensuite le très saint Sacrement, chanté les litanies de la sainte Vierge et quelques autres prières.

Journal de la Congrégation de la Jeunesse, le 21 novembre 1815,
 Fête de l’Immaculée Conception à Aix, E.O. XVI

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1 réponse à LA CONGRÉGATION DES JEUNES DEVIENT LA PREMIÈRE A UTILISER LA MAISON DE LA MISSION À AIX EN PROVENCE

  1. Denyse Mostert dit :

    Voici donc une chapelle revenue à sa destination première. Un lieu où célébrer ensemble, chanter, prier, adorer.

    À ce sujet, Eugène écrit : « L’adoration a été perpétuelle tout le jour. Les congréganistes se relevaient de demi-heure en demi-heure devant le saint Sacrement ».

    Ces mots ne traduisent-ils pas la fierté d’un père devant la ferveur de ses enfants? Des enfants revenus de loin envers lesquels il a fallu courage, patience, persévérance et surtout amour.

    Mais quelle joie pour Eugène de Mazenod de voir tous ces jeunes assidus aux exercices de piété et désireux de suivre Jésus Christ dont il n’avaient pour la plupart qu’une connaissance très vague … et pour d’autres aucune notion du tout.

    Comme j’apprends avec une certaine fierté que « les laïcs ont donc été ceux qui ont préparé la voie pour l’arrivée des missionnaires ! » Ainsi, dès les débuts de la Congrégation se vivait déjà en Église, une mission conjointe, une mission qui ne s’est pas démentie depuis.

    J’ai encore tout chaud dans un coin de mon cœur l’étonnement ressenti dès le premier contact avec un père Oblat. C’était à cette époque pas si lointaine où le prêtre était entouré d’une telle aura de sacré, de mystère, de surnaturel et quoi encore… que je me sentais vraiment minuscule, insignifiante et finalement comme paralysée en sa présence.

    Dès mon premier contact avec un Oblat, tous ces sentiments se sont trouvés balayés devant un accueil sans la moindre condescendance, qui dégageait empathie et authenticité. C’est bien cet accueil qui m’a amenée à désirer en savoir davantage sur cette Congrégation dont j’ignorais à peu près tout en-dehors de sa présence au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.

    Voici une histoire qui s’est vécue en de bien multiples exemplaires si on en juge par la place occupée aujourd’hui par les Laïcs associés aux Oblats de Marie Immaculée.

    Oui, comme dès les débuts de la Congrégation, nous sommes toujours appelés à travailler « ensemble pour la Mission ».

    Chaque année, le 17 février, les Oblats renouvellent leurs vœux et les Laïcs associés leur engagement. Et l’acte de consécration à Marie qui suit vient nous redire qu’avec une telle protectrice nous pouvons avancer avec confiance.

    Alors à tous, un beau 17 février 2011 !

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