LA SANTÉ

Le père Ricard avait souffert d’une mauvaise santé en France, et ceux qui le connaissaient étaient surpris du choix de cet homme pour une mission physiquement difficile. Eugène, cependant, ne pouvait pas imaginer une meilleure personne à envoyer pour fonder la mission aux États-Unis. Il en parle dans son journal personnel :

Lettre du p. Chauvet. Il me rend compte de la santé du p. Ricard. Le médecin assure qu’il n’y a qu’à lui relever son moral et que le voyage lui fera plutôt du bien. Voilà pour nous rassurer sur la santé de ce cher père dans la nécessité où je suis de lui confier la grande mission de l’Orégon .

A cette distance immense, il faut un homme sur lequel je puisse compter pour la régularité, le maintien des règles et la bonne direction des sujets que je suis dans le cas de lui confier. De cette trempe je n’ai que le p. Ricard de disponible. Ce sera mon excuse auprès de ceux qui pourraient s’étonner du choix que j’ai fait de lui.

Journal d’Eugène de Mazenod, 13 janvier 1847, EO XXI

Le caractère et le zèle missionnaire de Pascal Ricard l’ont conduit à surmonter sa mauvaise santé et à être un missionnaire dévoué et courageux.

RÉFLEXION

Mon Dieu, enseigne-moi à être capable de me fixer sur ce qui est important et éternel dans ma vie aujourd’hui.

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