UN APPEL À LA VIE CONTEMPLATIVE

Le jeune Oblat canadien, le Père Pierre Fisette, ne s’est pas adapté à son ministère en Corse parce qu’il a discerné une vocation à la vie contemplative.

Eugène a écrit dans son journal :

Journée bien pénible à mon coeur. Le p. Fiset  est venu la passer avec moi. Ce sera peut-être la dernière fois que nous nous verrons. Ce pauvre cher père a pris congé de moi pour se rendre à la Chartreuse.

Bien qu’il ait fait l’expérience des soins amicaux des Oblats, il était prêt à faire le sacrifice de les quitter pour suivre ce à quoi son cœur l’appelait.

Lorsqu’il m’a été prouvé qu’il lui fallait d’autres moyens de salut, j’ai cédé à ses pressantes et réitérées instances et je lui ai donné une lettre de recommandation pour le père prieur. Il est impossible de ne pas aimer un si charmant caractère; aussi notre séparation a été bien cruelle car, de son côté, le père Fiset était infiniment attaché à la congrégation et à moi en particulier, ainsi qu’au p. Guigues et à tous ceux de nos pères qu’il a connus.

Journal d’Eugène de Mazenod, 26 août 1847, EO XXI

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