JE NE PUIS QUE SÉCHER DE DOULEUR EN VOUS VOYANT MARCHER DANS UNE VOIE SI DIFFÉRENTE DE CELLE QUE JE VOUS AI TRACÉE ET QUI EST LA SEULE QUI CONDUISE AU SALUT

Je vois par vos lettres qu’on a perdu au Canada la trace des premières notions de l’état religieux…

Tels sont les chagrins dont m’abreuvent mes propres enfants; le glaive qu’ils enfoncent chacun à sa façon entre toujours plus profondément dans mon sein, car je ne puis que sécher de douleur en vous voyant marcher dans une voie si différente de celle que je vous ai tracée et qui est la seule qui conduise au salut.

Ceux qui me connaissent doivent comprendre combien il m’est pénible d’exprimer de pareils sentiments que j’étoufferais volontiers dans mon cœur si le devoir impérieux de ma charge ne m’obligeait de les manifester. Que le bon Dieu vous bénisse

Lettre au père Adrien Telmon au Canada, août 1849, EO I n 122

RÉFLEXION

« Vous êtes les arcs d’où partent vos enfants comme des flèches vivantes ». (Khalil Gibran)

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