MON INTENTION N’EST JAMAIS, DE FÂCHER, MÊME LORSQU’IL M’ARRIVE DE PARLER UN PEU SÉVÈREMENT

D’abord il faut établir que vous ne vous inquiéterez pas, que vous ne vous fâcherez jamais des observations que je pourrai être quelquefois dans le cas de faire. Sachez bien que mon intention n’est jamais, de fâcher, même lorsqu’il m’arrive de parler un peu sévèrement.

Lettre au père Jean Baudrand au Canada, 30 septembre 1849, EO I n 124

RÉFLEXION

Cela me rappelle certains de mes aînés qui me corrigeaient en disant : « Crois-moi, cela me fait plus de mal qu’à toi ! ».

Eugène avait des opinions bien arrêtées et une façon directe de les exprimer. Au fil des ans, la vie lui a appris à être plus diplomate – mais avec ses Oblats, il se considérait comme leur père spirituel et se sentait libre de dire ce qu’il avait sur le cœur. Il était lui-même profondément peiné lorsqu’il se rendait compte que ses paroles avaient blessé quelqu’un. Il était toujours le premier à s’excuser et à exprimer son amour pour ses fils.

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