LE CARACTÈRE ÉPISCOPAL D’EUGÈNE DE MAZENOD

Jour d’élection pour le président de la république. Je me suis rendu pour voter. Tout le bureau s’est levé pour recevoir mon vote. Cet acte de respect pour le caractère dont je suis revêtu m’a édifié.

Journal d’Eugène de Mazenod, 10 décembre 1848, EO XXI

RÉFLEXION

Eugène était convaincu qu’un évêque partageait la responsabilité donnée par Jésus-Christ aux apôtres et recevait l’Esprit Saint pour devenir le principal pasteur du diocèse. Dans son journal personnel, il utilise le mot « caractère » (par opposition à « position ») dans le sens théologique d’un homme transformé par le sacrement de l’ordre et qui reçoit le pouvoir de célébrer les sacrements.

C’est dans ce sens qu’il voulait que les gens reconnaissent l’évêque et non la personne, et qu’ils reconnaissent la fonction et le caractère du rôle dont il était investi.

“Suivez tous l’évêque, comme Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les Apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de Dieu. Que personne ne fasse, en dehors de l’évêque, rien de ce qui regarde l’Église. Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l’évêque ou de celui qu’il en aura chargé. 2. Là où paraît l’évêque, que là soit la communauté, de même que là où est le Christ Jésus, là est l’Église catholique.” (Saint Ignace, martyr et évêque d’Antioche, Lettre aux Smyrniotes, 8).

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