NOS AFRICAINS SOUPIRENT APRÈS VOUS

Le supérieur de la nouvelle mission en Algérie était le père Viala, et il était occupé à prêcher une mission fructueuse en France quelques semaines avant son départ. Eugène lui a écrit :

Je conçois que vous ayez prolongé  votre mission d’une semaine puisque votre monde s’est fait tirer l’oreille, mais savez-vous que nos Africains soupirent après vous. Déjà vous êtes annoncé dans les journaux. Ceux de Paris nous ont annoncé votre prochaine arrivée à Blida. La barbe du p. Pulicani pousse à grande force, il en est déjà beau à faire envie. Votre chapelle sera un bijou, il n’y manquera même pas les vitraux coloriés. On a acheté un beau tapis, une crédence , et ici nous tâchons de vous former une petite pacotille. Le p. Bellanger m’a enlevé un fort beau missel.

Lettre au père Jean Viala, 17 janvier 1849, EO IV (Afrique) n 4

En février 1849, les pères Dominique Pulcani et J. B. Bellanger, sous la direction du père Jean Viala, se rendent en Algérie. Le père J. B. Sabon et le frère Augustin Chalvesche les rejoignent bientôt.

RÉFLEXION

Nous percevons l’enthousiasme du Fondateur pour la première mission oblate en Afrique dans tous les petits détails qu’il décrit.

Je suis amusé par sa fascination pour la barbe du Père Pulicani ! Elle semble avoir été un signe distinctif des missionnaires français à l’étranger. Je me souviens des longues barbes des vieux missionnaires françaises en Afrique du Sud quand j’étais jeune. Pour nous, elles représentaient les qualifications d’hommes qui avaient donné leur vie à Dieu pour exercer leur ministère auprès de nous.

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