IL Y A TOUJOURS DE NOUVELLES ÉPREUVES

La santé du père Viala ne résiste pas aux relations difficiles qu’il entretient avec l’évêque et il est rappelé en France. En novembre, deux autres Oblats sont envoyés en Algérie. Malgré les difficultés, l’évangélisation des Arabes reste toujours chère au cœur d’Eugène et il n’abandonne pas le projet. Avec deux Oblats nouvellement ordonnés, il envoie le Père Tempier pour faire de nouveaux arrangements avec l’évêque.

Outre les relations extérieures avec l’évêque d’Alger, le père Tempier avait une question urgente à résoudre au sein de la communauté oblate.

Le p. Tempier est revenu de son voyage en Algérie. Jamais course ne fut plus nécessaire. Il est arrivé à temps pour démasquer le p. Bellanger  qui trahissait indignement la congrégation en calomniant les intentions de ses supérieurs auprès de l’évêque… Toujours de nouvelles tribulations. Il faut que Judas se mêle de tout pour tout gâter..

Journal d’Eugène de Mazenod, 23 décembre 1849, EO XXII

Yvon Beaudoin raconte :

« le 4 février 1850, le père Bellanger est expulsé de la Congrégation pour de graves motifs exposés, ce jour-là, dans le procès-verbal du conseil général et dans une longue lettre du Fondateur à Mgr L.A. Pavy, évêque d’Alger. Le père a dit partout, mais faussement, qu’il était membre d’une famille noble et riche; il a fait beaucoup de dépenses et d’importantes dettes, a mal conseillé le père Viala que l’évêque n’a plus voulu en Algérie, etc. On a écrit après ce nom dans un vieux Registre du personnel: «La vie de ce prêtre ne fut qu’une imposture continuelle. Il sut captiver toute confiance cependant, mais envoyé en Algérie il se fit découvrir et fut renvoyé ignominieusement. » (https://www.omiworld.org/fr/lemma/bellanger-jean-baptiste-fr/)

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